C’est l’investissement sous la loi Girardin industriel qui est la plus risquée, comparé à celui réalisé sous le dispositif Girardin IS. Or, celle-ci s’adresse aux particuliers – et le Girardin IS aux professionnels. Rappelons que les risques liés à l’investissement peuvent déclencher des blocages et des entraves au déroulement de l’investissement qui est verrouillé sur une période de 5 ans. Si l’investisseur sort du montage avant cette échéance, il perd définitivement l’argent qu’il a injecté dans le placement. De plus, il se doit de rembourser tout ou partie de la réduction d’impôt qui lui a été versée.
Il est donc particulièrement important de sécuriser le montage, en faisant appel à un expert spécialisé à cet effet : le monteur de dossier en investissement girardin.
Connaissances sur la situation économique de chaque DROM COM
Avant tout, il doit être averti de la conjoncture et de la situation économique en outremer, qui diffère d’un DROM COM à l’autre. Par exemple en identifiant les secteurs d’activité les plus porteurs et les plus risqués – et ceux par rapport à la crise sanitaire Covid-19.
Choix de l’entreprise locataire
Choisir l’entreprise locataire exerçant dans l’un des secteurs sains n’est pas suffisant ; cette dernière doit également être éligible au dispositif. Elle doit en effet se développer dans un contexte sain pendant toute la durée de l’engagement qui est de 5 ans.
Choix de la forme juridique de la société de portage
Une société de portage doit aussi être montée dans le cadre de l’investissement. Elle peut être une SNC ou une SAS. Le choix de la forme juridique est déterminant pour la gestion des risques liés au remboursement des dettes. Rappelons que ces dettes ont été contractées en complément de l’apport personnel de l’investisseur. C’est donc en fonction de ladite forme juridique que les associés seront ou non « solidairement et indéfiniment responsables » du remboursement du passif de la société.